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Sur les traces de Paula

Sur les traces de Paula

C’est le début de l’aventure. Celle de la piste de Paula et celle de Massacan. Un chemin de cailloux qui t’invite à prendre ton vélo pour une folle journée au pied des montagnes. C’est notre petite madeleine. Une pépite que nous vous partageons. 

On se donne rendez-vous à la gare de Nice pour le premier train et quitter la ville sur les rails. Une option qui nous permet de faire un maximum de gravel, loin de la ville. Il existe deux options : arrêt à Sospel ou terminus à Breil-sur-Roya. Pour nous, ce sera Sospel avec un passage à la boulangerie. On fait le plein de bonnes choses : sandwich, pichade, pizza et bonbecs. Un café sur la petite terrasse. On tasse toutes nos victuailles dans les sacoches autant que possible et on prend la route.

De là, il faut prendre la direction d’Oliveta. Déjà un petit goût d’Italie…ça monte tout doucement jusqu’au début de la piste. Un premier coup de cul qui se mérite. Je vous défie à tous de grimper sans poser le pied de ce morceau qui vous coupe le souffle. À l'arrivée, si tu n’es pas à tituber comme un asthmatique, chapeau, ou capette, enfin, bravo. Et, bienvenue sur la piste de Paula. Un chemin discret qui serpente jusqu’au col de Brouis à 879 m. Pour nous, c’est tout un symbole ; le début de l’Aventure. Cette piste, c’est la porte de toutes nos escapades, le temps d’une journée ou pour traverser les cols et les frontières. Un monde de bruits, d’odeurs et de couleurs dont seules les longues randonnées ont le secret. Alors c’est décidé, notre premier vélo gravel portera le nom de Paula.

 

Notre destination de la journée : l’Authion. Il existe plusieurs variantes qui mènent au sommet. Ce sera par le versant Sud, comme la première fois où nous l’avons emprunté. Une route plus ou moins bétonnée qui se termine en piste. On sent doucement que l’on s'éloigne de tout. Dernière nous Breil-sur-Roya et quelques maisons qui disparaissent dans la végétation. Nous prenons de la hauteur. Seul notre souffle fort (enfin le mien) et le bruit des cailloux nous accompagnent. Parfois, on s’arrête pour une photo, un croc ou pour la vue. Peu importe la saison, c’est toujours une claque d’être là alors que le matin même nous étions dans le train des merveilles. Le train qui relie les villages de la vallée à Nice. Et surtout le meilleur moyen de s’échapper. 

Il est presque 13h quand nous arrivons sur un plateau. Là, nous nous arrêtons pour casser la croûte. Et comme nous avons le temps, nous avons amené avec nous le Jetboil et de quoi faire un petit café. C’est déjà un rituel bien rodé pour sortir le matériel, doser le café et faire bouillir l’eau. Un plaisir simple pour mieux repartir. 

Le sommet est à environ 20 km. Tu ne peux pas louper le Fort de la Redoute niché au point le plus culminant : altitude max 2080 m. Il est le premier fort des Alpes construit pour défendre la France de l’invasion italienne, mais qui a finalement servi aux Allemands, lors de la Seconde Guerre Mondiale. Pour les curieux, je vous invite à faire vos recherches. On retiendra que l’histoire nous a offert tout de même les plus belle et les plus hautes routes que seuls les deux-roues peuvent emprunter. 

Il est temps de redescendre par la route. Une belle descente jusqu'au Col de Turini ou nous ne manquons jamais de nous arrêter à l’Hôtel des trois Vallées. Une halte gourmande pour déguster la célèbre tarte aux myrtilles. Les vélos contre le mur dehors, on est trop content de voler un peu de chaleur, la patronne nous salue, nous sommes des habitués du lieu.