Une journée avec le Massacan club
Du lundi au vendredi, nous apercevons les montagnes en arrière-plan qui nous appellent. Nous ne pouvons que rêver et planifier notre prochaine escapade... Alors quand le week-end arrive, nous sommes prêts !
Cette fois-ci, c'était un classique, une journée entre amis, jusqu'à une montée de gravel bien connue et retour à la maison. Nous aimons ces journées simples. Nous aimons commencer et finir à Nice, uniquement à vélo. C'est simple mais pas si facile. Le dépaysement est total entre la ville et la montagne mais il faut grimper pour atteindre le paradis. Le plan est de déjeuner au sommet du Mont Ferion, après 50km et 2000m de dénivelé.
Avec les garçons, nous nous retrouvons pour un café matinal dans un petit café italien à l'angle de la rue Gambetta et de la rue de France. Puis nous quittons la ville. Quelques kilomètres sur le macadam et nous retrouvons les pistes adorées sur les pentes du Mont Chauve avec l'une des plus belles vues sur Nice.
Lorsque nous touchons les premiers graviers, c'est l'heure du plaisir pour nous et nos vélos et tout le monde a le sourire. Il est temps de s'amuser avec nos vélos.
Ça sent le printemps. Le soleil nous accompagne. Lunettes de soleil sur le nez. Les randonnées en t-shirt arrivent à grands pas !
Nous avons le sourire aux lèvres et nous roulons doucement, au "rythme du plaisir". Nous nous arrêtons pour prendre des photos, pour faire pipi, pour admirer la vue, pour remplir nos bouteilles. Le déjeuner sera probablement un peu retardé.
Nous mangeons des cailloux sur les pistes de feu qui nous rendent heureux et la troupe est ravie. J'adore ces moments. Avant la dernière grande montée, nous allons à la boulangerie du village de Levens. Nous remplissons nos sacs de "Pan-Bagnat", "Pissaladière" et autres délices locaux. Un dernier café sur la terrasse et c'est reparti. Je n'ai pas compté les virages mais ils sont nombreux.
Et quoi de mieux que de rouler entre amis aux portes du Mercantour. Une fois au sommet, c'est la délivrance. On appuie nos vélos contre le refuge, on dépose nos vêtements trempés de sueur sur un séchoir tout en haut, qui nous attend.
Et on se repose, on mange, on rit, on admire la vue, nos vélos, sachant parfaitement que ce n'est que de la descente à partir de maintenant.