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Premier événement Massacan sur la Via del Sale

Premier événement Massacan sur la Via del Sale

Trois jours à vélo sur la légendaire Route du Sel, où les kilomètres et le dénivelé passent au second plan face aux festins gourmands et aux paysages alpins incroyables. Pour ce premier événement Massacan, une petite bande de cyclistes part explorer en prenant le temps de savourer chaque moment. Oubliez tout, ici, c’est la bonne bouffe et le fun qui comptent !

 

Jour 1 : Départ en Fanfare

Rendez-vous à Nice
Le matin, tout le monde se retrouve à la gare de Nice pour embarquer dans le train des merveilles. Nous sommes 11 et deux autres compagnons nous rejoindront dans la soirée. Le terminus est à Sospel où l’on récupère nos Pan Bagnats réservés à la boulangerie. Et bien sûr, on ne part surtout pas sans goûter les barbajuans, ces petits beignets frits avec du riz et des blettes, un vrai régal !
L’Aventure Commence
On quitte Sospel pour rejoindre la piste de Paula, la fameuse. Premier défi : monter le plus vite possible ! Deux par deux, on se serre les coudes et on donne tout pour arriver en haut. Après quelques grimaces, tout le monde joue le jeu. Premier (petit) sommet atteint, c’est l’heure de faire connaissance, prendre des photos et lancer le drone pour immortaliser ce moment. On déballe ensuite le casse-croûte au col de Brouis qui termine la piste : Pan Bagnat pour tout le monde et saucisson offert par la boucherie Chez Marco. Merci Jérémy !
Descente et Baignade Improvisée
On descend le col pour suivre la rivière, seule portion sur route de notre périple. Matthieu nous montre un spot avec un rocher peint à l’effigie d’un cochon tout rose, un décor ancré depuis des générations. Hop, on pose les vélos, certains se baignent, d’autres observent le spectacle depuis le muret. Finalement, l’eau n’est pas si froide !
Premier Camp de Base à Casterino
Après cette pause rafraîchissante, on rejoint Casterino, notre premier camp de base. En chemin, on croise deux jeunes patous en quête de câlins. On ne résiste pas !
Le groupe se disperse un peu mais on se retrouve pour les derniers kilomètres. À Casterino, on fête cette première journée avec des bières et des tartes aux myrtilles. Le soir, on se réchauffe près du feu, on parle vélo et on déguste de la charcuterie avant un bon repas. L’hôte, passionné de vélo lui aussi, nous promet de nous rattraper demain !
Auberge de Sainte Marie-Madeleine 

 

Jour 2 : Direction l’Italie

Le Matin : Départ vers l’Italie
C’est le plus beau jour du parcours. Quelques kilomètres d’une piste incroyable nous mènent en Italie. Sur le chemin, des tunnels creusés dans la pierre, des ponts historiques et des forts témoignent des combats franco-italiens. On en profite pour grimper jusqu’au fort de Pernante à plus de 2000 mètres, où le panorama est époustouflant. On a le choix entre une piste gravel ou un chemin VTT, où certains d’entre nous s’amusent à monter et descendre pour capturer la meilleure photo. Tout en haut, le panorama est époustouflant, et voir tout le groupe, heureux d’être là, c’est encore plus beau.
En bas, c’est l’Italie et le chalet “Le Marmotte”où on fait une halte pour dévorer une polenta. Au choix : fromage, saucisse ou les deux, "mix" comme ils disent ici. Certains se laissent même tenter par un dessert coquin ! On s'installe autour d'une grande table, ambiance colonie de vacances. Ça parle italien, français, et l’adresse est connue de tous : cyclistes, motards, promeneurs.
Après un bon gros repas et une sieste dans l’herbe, on repart un peu moins léger mais les jambes pleines de fougue.
Des Paysages à Couper le Souffle
Ça repart ! La beauté du paysage ne fait qu'augmenter. Au début de la piste, on doit payer un droit de passage : 1 euro par vélo, avec un superbe autocollant en prime. Le décor devient plus aride et on monte inexorablement en altitude, toujours au-dessus de 2000 mètres. Notre groupe forme une caravane, rappelant les anciennes expéditions, sauf qu'on ne transporte que le strict nécessaire (et quelques Haribos et barres de snickers pour survivre).
Dans la première montée, on organise une petite course pour pimenter l’ambiance. Ça se bouscule pour arriver en haut, on titube, on rit aux éclats. On ne dira pas qui a gagné ni qui a triché (pas un Massacan, évidemment). En haut, la montagne s'ouvre sur une nouvelle vallée. La route creusée dans la roche nous invite à flâner. Certains vont plus vite que d’autres, mais tout le monde se régale à dévaler les lacets spectaculaires.
On s'arrête pour manger un bout, admirer le paysage, repartir, jouer et se rattraper. Certains ne s’arrêtent plus et filent jusqu’au refuge de Don Barbera pour commander l’apéro. Pendant ce temps, Pol nous fait une grosse frayeur avec une chute. Heureusement, il s’en sort avec une nuit à Cuneo, 4 points de suture au menton et des souvenirs inoubliables...
Le reste du groupe rejoint tranquillement le refuge. Perdu au sommet du col des Seigneurs, sans réseau, mais avec toutes les tables réservées et un dortoir à notre nom, le refuge offre une cuisine toujours aussi gourmande. On range les vélos dans la grange et on traîne dehors jusqu’au dîner. Certains, pas encore familiers avec les coutumes locales, se gavent de risotto qui n’est que le "primo", l’entrée, avant le plat principal de patates et de saucisses en sauce. Rien ne sera laissé, même pas les pichets de vin rouge suspects.
La journée se termine par un génépi et une nuit en dortoir, bercés par l’orage qui gronde. Demain nous réserve encore des surprises !

 

Jour 3 : Un final épique 

Matinée Pluvieuse
Voilà, c'est le dernier jour. Pas trop de ronflements dans le dortoir... mais les odeurs sont bien présentes. On se retrouve tous autour d'un café, en se demandant si le vent ou la pluie va nous accompagner aujourd'hui. Les premiers dehors enfilent rapidement leurs vestes de pluie et tout ce qu'ils trouvent pour se protéger du froid. Température autour de 6 degrés, ressenti proche de zéro.
On récupère nos "paninis" préparés avec soin et attaquons la première montée à flanc de falaise. Et bien sûr, la pluie s’intensifie. Certains ont oublié leurs gants, mais pas de raccourci possible, on continue. La première heure, c'est serrage de dents et grelottement jusqu'à trouver une petite cabane perdue où on se cale pour prendre chacun 12 cafés. Pas beaucoup de place pour s’abriter, donc on se serre.
La pluie se calme enfin. On court, on fait des pompes, tout ce qu'on peut pour se réchauffer. Les regards perdus retrouvent un peu d’espoir et on repart en espérant voir le soleil. Ce n’est pas encore pour maintenant, mais au moins il ne pleut plus. La troupe retrouve le sourire et profite un peu mieux du paysage.
Une dernière montée boueuse nous attend, l'occasion de ramasser quelques kilos de boue sur nos pneus. On perd une partie du groupe qui rate un embranchement et continue jusqu’au sommet, mais comme c’est un cul-de-sac, ils finissent par redescendre. L'autre partie de la caravane prend la bonne route et attend au sommet, le moment parfait pour décrotter les vélos.
Des 4x4 passent, certains sont des pandas 4x4 typiques de l’Italie. On crie et on les encourage ! Quelle ambiance en montagne. Le côté italien est toujours plus vivant et folklorique, souvent plus beau. On est émerveillé par ce terrain de jeu.
Les retardataires arrivent enfin et on entame la méga descente. En tout, on dévale plus de 1000 mètres : ça commence par une partie légèrement technique et rocailleuse, puis un chemin de terre dans les bois, et enfin une piste qui serpente jusqu’au village de La Brigue. Avant de terminer cette course folle, on prend le temps de s’arrêter pour manger nos paninis italiens au milieu des bois. Comme si on préférait reculer et savourer chaque instant.
On s'installe sur des bûches, et on traîne, profitant des derniers moments de ce voyage. Il ne reste plus beaucoup de coups de pédales. Le voyage se termine ici, du moins avant le retour à la ville. Alors disons qu’il se termine là, dans ce bois, avec un groupe de copains.