La Famiglia Massacan - Michael & Paula : A Bike Love Story
On a rencontré Michael lors de la toute première édition du Pilgrimage, il y a un peu plus d’un an. Il roulait sur un Surly Midnight Special en acier hyper stylé, un vrai coup de cœur dans l’esprit Massacan. Et avec sa moustache à l’ancienne, impossible de passer à côté ! Bien qu’il ait souvent un léger avantage (et souvent quelques mètres d’avance), le courant est tout de suite passé entre nous. On se retrouvait le soir pour des bières au Chalet Alpelune, et parfois sur la route.
Cette année, on s’est revus à la deuxième édition, comme des vieux potes. Toujours avec son Surly, mais avec une cassette upgradée cette fois (salut les souvenirs du tunnel du Parpaillon). Et il n’avait pas oublié Paula… Après un an à lorgner sur ses belles courbes, il a craqué. On lui a envoyé le kit cadre et quelques pièces détachées, car Michael, en bon mécano, tenait à monter Paula lui-même.
Sa première sortie avec Paula ? Le Pathfinder Giro, organisé avec nos amis de Off the Map à Maastricht. Maintenant, Paula roule avec style aux Pays-Bas (la preuve en photos), prête pour des aventures aussi sérieuses que fun !
Parle-nous un peu plus de toi ! Qui es-tu, et depuis combien de temps tu roules et fais des courses ?
J’ai 27 ans, je vis à Eindhoven, aux Pays-Bas, et je bosse comme mécano de précision à l’université là-bas. J’ai commencé le vélo et les compètes vers 10 ans, route l’été, piste l’hiver. En 2019, après quelques années de pause, je suis tombé sur les courses en pignon fixe, et là, c’était pile ce qu’il me fallait : des courses alternatives, fun, avec une vraie vibe de communauté, où le skill et la puissance font toute la diff.
Tu fais partie d’un club de cyclisme ? On a vu des maillots qui claquent !
Oui ! En 2020, un pote a fondé un club de cyclisme sur route à Utrecht, Team DFM. On a commencé avec un maillot imprimé léopard, avec l’idée de changer le design chaque année, mais le léopard était tellement stylé qu’on l’a gardé. J’ai même fait faire un maillot arc-en-ciel léopard personnalisé, que j’ai gagné lors d’une course en fixe, et je l’ai porté pour le Pathfinder à Eindhoven.
Comment le gravel est venu dans ta vie, et qu’est-ce qui te plaît dans cette nouvelle pratique du vélo ?
J’ai commencé le gravel il y a seulement quelques années, et j’adore l’expérience plus cool et variée qu’il offre, comparé aux routes toutes plates des Pays-Bas.
L’année dernière, au Le Pilgrimage, j’ai rencontré Matthieu et Lucie et j’ai vu Paula pour la première fois. L’événement était tellement génial que je suis revenu cette année. Après un an à l’admirer, j’ai décidé que c’était le moment de craquer pour Paula.
Parle-nous un peu de la configuration de ta Paula !
J’ai choisi un montage SRAM Rival/GX 46/10x52 en « mullet », avec la possibilité de passer à un plateau de 36 dents. Un peu suréquipé pour la plupart de mes sorties, mais pour des événements comme Le Pilgrimage ou du bikepacking dans du terrain costaud, c’est essentiel.
Les roues sont des Zipp 303s, parfaites avec la config SRAM, et le kit de finition vient de chez Deda. Pour la couleur ? Le rose, bien sûr ! Ça fait sourire, ça interpelle, et ça lance des conversations à propos du vélo.
Rouler avec Paula, c’est un rêve : vive, rapide, et tellement fun. Je n’ai pas peur de l’emmener à fond, même si ça veut dire me casser la figure (ce qui est arrivé dès les deux premières sorties !). Avec le cadre en alu, je n’ai pas le stress que j’aurais avec du carbone.
Des projets avec Paula ? Courses ou aventures ?
Le plan est simple : s’éclater ! J’adore les trips en bikepacking et les aventures un peu dingues. En décembre, je vais faire ma première course de gravel. On verra comment ça se passe, et peut-être que j’en ferai d’autres. J’ai aussi en tête une course ultra-distance. Je laisse venir les choses et on verra bien où Paula m’emmène !
Retour en enfance : parle-nous de ton premier trip en bikepacking avec ton père. Ça t’a inspiré ?
En 2011, avant même de savoir ce que c’était le "bikepacking", j’ai fait un trip avec mon père, de Maastricht à Tirano, en 10 jours à environ 100 km par jour. Mon père, qui faisait des voyages à vélo dans sa jeunesse, avait toujours des histoires cool à raconter.
On est partis avec un minimum de matos, mais avec une tente et de quoi cuisiner. Je ne me souviens pas de tout, mais l’expérience m’a marqué. Quelques années plus tard, mon premier trip officiel en bikepacking avec des potes a ravivé mon goût pour l’aventure. Cette même année, j’ai décidé spontanément de faire l’ascension du Stelvio pour mon anniversaire.
Enfin, la question à un million : quel est le secret de ta routine moustache ?
Le matin, je mets un peu de cire à moustache et je la coiffe. Après, je rajoute du gel bien fixant pour éviter qu’elle parte en vrille. Sous la douche, j’essaie de ne pas trop la laver pour qu’elle garde sa forme comme il faut. Même en bikepacking ? Oui, sinon, si c’est pas bien coiffé, les poils me chatouillent le nez. En trip bikepacking, je dois chauffer la cire avec un briquet, sinon elle est trop dure à cause du froid !